En ce sens, l’avis exprimé par l’Association sur l’avenir politique du réseau transeuropéen de transport, ainsi que le soutien exprimé pour le travail de construction de la liaison ferroviaire Turin-Lyon, sont particulièrement pertinents.
Dans le premier cas, les CCI Alpmed ont souligné le partage complet des critères établis par la Commission pour développer le réseau de transport européen, en prêtant la plus grande attention à la rapidité des mouvements de marchandises, mais aussi aux problèmes liés au transport de passagers. Les chambres de commerce d’Alpmed ont également souligné la nécessité de développer un réseau de transport qui puisse également prendre en compte les réalités plus petites, en favorisant et en promouvant la cohésion territoriale et en se concentrant également sur des connexions plus capillaires. Enfin, une attention particulière doit être accordée aux aspects économiques qui, dans une période caractérisée par une réduction significative des fonds publics disponibles, doivent nécessairement prendre en compte la possibilité d’accéder également à des fonds privés.
Pour les CCI alpines, la ligne Turin-Lyon, élément central du grand corridor ferroviaire Algésiras-Budapest (qui arrive en Asie, via les nouvelles routes de la soie) permettant les flux est-ouest et nord-sud, représentera un enjeu important pour la création de l’ensemble du réseau de transport européen. De plus, sa mise en œuvre est fortement soutenue par l’Union européenne, qui cofinance le tunnel transfrontalier, couvrant 40% du coût total. Pour les Chambres de Commerce ALPMED, la ligne Turin-Lyon – interconnectée aux deux grands corridors européens Gênes-Rotterdam et Marseille-Rotterdam – sera donc un élément essentiel pour l’Eurorégion et permettra une meilleure connexion avec le cœur de l’Europe, limitant le risque de marginalisation territoriale.